CARDIOLAB – Expertise & Suivi

Adresse :

M'bour, Immeuble ORABANK, en face Stade Caroline FAYE - 1er étage - BP : 2493

Clinique CardioLab

Accident vasculaire cérébral: causes et traitement (partie 2)

Les personnes à risque d’un accident vasculaire cérébral:

  • Les personnes ayant déjà eu un accident ischémique transitoire ou un AVC;
  • Les personnes atteintes d’un trouble cardiaque (anomalie d’une valve cardiaque, insuffisance cardiaque ou arythmie cardiaque) et celles qui ont récemment eu un infarctus du myocarde. La fibrillation auriculaire, une forme d’arythmie cardiaque, est particulièrement dangereuse, parce qu’elle amène le sang à stagner dans le coeur; cela entraîne la formation de caillots sanguins. Si ces caillots circulent jusqu’aux artères du cerveau, ils peuvent causer un AVC;
  • Les personnes diabétiques. Le diabète contribue à l’athérosclérose et réduit la capacité de l’organisme à dissoudre les caillots sanguins;
  • Les personnes atteintes d’apnée du sommeil. L’apnée peut entraîner une hausse de la pression sanguine et contribuer à la formation de caillots sanguins;
  • Les personnes ayant un nombre élevé de globules rouges dans le sang (polyglobulie)
  • Les personnes dont un proche parent a été atteint d’un AVC.

Les facteurs de risque d’un accident vasculaire cérébral

  • L’hypertension: C’est le facteur de risque le plus important. La haute pression sanguine affaiblit la paroi des vaisseaux sanguins, y compris ceux du cerveau;
  • L’hypercholestérolémie : Un taux élevé de cholestérol LDL (abréviation du terme anglais low density lipoproteins, dit « mauvais cholestérol ») ou de triglycérides contribue à l’athérosclérose et au durcissement des artères.
  • Le tabagisme. Il contribue à l’athérosclérose. De plus, la nicotine agit comme un stimulant cardiaque et augmente la pression sanguine. Quant au monoxyde de carbone présent dans la fumée de cigarette, il réduit la quantité d’oxygène qui parvient au cerveau, parce qu’il se fixe sur les globules rouges à la place de l’oxygène;
  • L’obésité;
  • Une mauvaise alimentation;
  • La sédentarité;
  • Un stress chronique;
  • L’excès d’alcool ou de drogues dures, comme la cocaïne;
  • La prise de contraceptifs oraux, surtout dans le cas des femmes qui sont à risque et qui ont plus de 35 ans;
  • L’hormonothérapie de remplacement administrée au moment de la ménopause (elle augmente légèrement le risque).

Remarque. Ces facteurs augmentent aussi les risques de souffrir d’une maladie coronarienne. Consulter notre fiche Troubles cardiaques.

Causes

L’athérosclérose, c’est-à-dire la formation de plaques de lipides sur la paroi des vaisseaux sanguins, est l’une des principales causes de l’accident vasculaire cérébral. L’hypertension artérielle est aussi un facteur de risque important. Avec le temps, la pression anormale exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux sanguins peut provoquer leur rupture. La rupture d’une artère du cerveau peut être facilitée par la présence d’un anévrisme. L’anévrisme est un gonflement d’une petite section d’une artère, en raison d’une faiblesse de la paroi.Il n’est pas toujours possible de déterminer la cause exacte d’un AVC. Il est important, cependant, que les médecins la recherchent en procédant à divers examens afin de réduire le risque de récidive

Les traitements médicaux de l’accident vasculaire cérébral

 Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale et nécessite un traitement immédiat, tout comme une crise cardiaque. Il faut contacter les services d’urgence le plus rapidement possible, même si les symptômes se résorbent après quelques minutes. Plus les soins sont obtenus rapidement, plus le risque de garder des séquelles diminue.

Le premier objectif est de minimiser les dommages au cerveau en rétablissant la circulation sanguine en cas d’accident ischémique confirmé par une imagerie cérébrale ou en réduisant l’épanchement de sang en cas d’accident hémorragique. Si l’AVC est grave, la personne demeurera en observation à l’hôpital durant quelques jours. Une période de réadaptation, à domicile ou dans un centre spécialisé, est parfois nécessaire. Il faut, de plus, rechercher et traiter la cause de l’AVC (par exemple, en corrigeant une tension artérielle trop élevée ou une arythmie cardiaque).

Médicaments

Si une artère est bloquée : Un seul médicament visant à réduire le risque de lésions irréversibles au cerveau est approuvé. Il est indiqué dans le cas des AVC causés par une thrombose ou par une embolie. Il s’agit d’un activateur du plasminogène tissulaire, une protéine du sang qui aide à dissoudre les caillots rapidement (en une heure ou deux). Pour être efficace, le médicament doit être injecté par voie intraveineuse dans les 3 à 4,5 heures qui suivent l’AVC, ce qui limite beaucoup son usage. Quelques heures après un AVC non hémorragique, on donne souvent un médicament anticoagulant ou antiplaquettaire. Celui-ci aide à prévenir la formation de nouveaux caillots sanguins dans les artères. De plus, il prévient le grossissement de caillots déjà formés. Une fois l’AVC stabilisé, le médecin propose habituellement un médicament plus léger, comme l’aspirine, à prendre tous les jours à long terme. Durant la période de réadaptation, d’autres médicaments peuvent être utiles. Par exemple, des médicaments antispasmodiques peuvent contribuer à soulager des spasmes musculaires.

S’il y a une hémorragie : Dans les heures qui suivent ce type d’accident vasculaire, des médicaments permettant de diminuer la tension artérielle sont généralement administrés afin de limiter l’hémorragie et les risques de reprise du saignement. Il arrive parfois que l’hémorragie déclenche des crises d’épilepsie. Elles seront alors traitées à l’aide de médicaments de la classe des benzodiazepines.

Chirurgie

Si une artère est bloquée : Une fois l’AVC stabilisé, le médecin propose divers tests afin de savoir si d’autres artères sont fragilisées par de l’athérosclérose. Il peut proposer l’une ou l’autre des chirurgies suivantes à titre préventif :

  • une endartériectomie de la carotide.Cette intervention consiste à « nettoyer » la paroi de la carotide atteinte d’athérosclérose. Elle est pratiquée depuis une quarantaine d’années et est destinée à prévenir la récurrence des AVC;
  • une angioplastie.On place un ballonnet dans l’artère affectée par l’athérosclérose afin de prévenir son blocage. Une petite tige métallique est aussi insérée dans l’artère pour prévenir son rétrécissement. Cette intervention comporte plus de risques que la précédente car, lorsque la plaque d’athérosclérose est écrasée par le ballonnet, il se peut que des fragments de plaque se libèrent et causent un autre blocage plus loin dans l’artère cérébrale.

S’il y a une hémorragie : Il peut être nécessaire de procéder à une chirurgie au cerveau afin de retirer le sang accumulé. Si le chirurgien découvre un anévrisme au moment de la chirurgie, il le traite afin d’éviter qu’il se rompe et qu’un autre AVC se produise. Le traitement consiste le plus souvent à poser un filament de platine dans l’anévrisme. Un caillot de sang va ensuite se former autour de celui-ci et combler la dilatation du vaisseau sanguin.

Remarque.Il peut arriver qu’un examen médical révèle la présence d’un anévrisme non rompu au cerveau. Selon le contexte, le médecin recommandera ou non une chirurgie préventive. Si le patient a moins de 55 ans, le médecin proposera en général cette chirurgie préventive. Si le patient est plus âgé, un choix doit être fait en tenant compte des avantages et des risques de l’opération. En effet, cette dernière expose le patient à un risque de séquelles neurologiques allant de 1 % à 2 %, et à un risque de mortalité d’environ 1 %. De plus, davantage d’études sont nécessaires pour connaître l’effet réel d’une telle intervention sur la prévention des AVC.

Réadaptation

La réadaptation vise, notamment, à entraîner les cellules nerveuses d’une partie non atteinte du cerveau à remplir des fonctions qui étaient remplies, avant l’AVC, par d’autres cellules nerveuses. Selon les besoins, les services de divers thérapeutes sont requis : une infirmière, un diététicien, un physiothérapeute, un orthophoniste, un ergothérapeute, un psychologue, un psychiatre, un travailleur social…

Clinique CardioLab

L’arythmie, un trouble du rythme cardiaque fréquent

Le rythme cardiaque normal est de 60 à 100 pulsations cardiaques à la minute, de manière régulière. Il est aussi normal que le nombre de pulsations cardiaques s’accélère en réponse à un effort physique ou en cas de dérèglement de la glande thyroïde, par exemple. 

Une arythmie cardiaque se produit lorsque le coeur bat irrégulièrement ou s’il bat à moins de 60 pulsations cardiaques ou plus de 100 pulsations cardiaques à la minute, sans que cela soit justifié.

L’arythmie est le trouble cardiaque le plus fréquent. Dans un coeur arythmique, les impulsions électriques qui contrôlent les battements du coeur se produisent de façon désordonnée ou ne passent pas par les circuits électriques habituels.

La durée d’une arythmie varie beaucoup d’un individu à l’autre et dépend aussi du type d’arythmie.

Comment bat le cœur ?

Normalement, le signal d’un battement part d’un point nommé nœud sino-auriculaire, situé tout en haut de l’oreillette droite. Ce signal fait contracter les oreillettes qui pompent le sang dans les ventricules. Le signal électrique va ensuite au nœud auriculo-ventriculaire, situé entre les oreillettes et les ventricules, puis au faisceau de His, type de fibres cardiaques situées entre les ventricules, qui se contractent alors et pompent le sang dans les artères. C’est la contraction des ventricules qui produit le pouls. 

Remarque. Il existe une multitude de formes d’arythmie, et toutes ne sont pas décrites dans cette fiche.

Les différents types d’arythmie

Les arythmies sont classées selon le lieu où elles prennent naissance, l’oreillette ou le ventricule et selon l’effet qu’elles produisent, soit l’accélération ou le ralentissement des battements du coeur. Les tachycardies correspondent à une augmentation du rythme cardiaque, les bradycardies à une diminution.

Tachycardies, ou augmentation du rythme cardiaque

On parle de tachycardie lorsque le coeur bat à un rythme supérieur à 100 pulsations à la minute.

Certaines tachycardies surviennent aux oreillettes. Les formes les plus courantes sont les suivantes :

  • Fibrillation auriculaire: elle est le type le plus fréquent d’arythmie. Elle se manifeste le plus souvent après 60 ans, chez les gens qui souffrent d’hypertension ou d’un trouble cardiaque. Elle est habituellement due à l’usure du tissu conducteur du coeur. Jusqu’à 10 % des personnes de 80 ans et plus en souffrent. Les périodes de fibrillation auriculaire peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. Souvent, la fibrillation est même permanente. Une oreillette en fibrillation peut se contracter au rythme de 350 à 600 fois par minute (heureusement, les ventricules ne battent pas aussi rapidement car une partie de ces impulsions désordonnées est bloquée en cours de route). Ce type d’arythmie peut s’avérer dangereux. Le sang ne circule plus adéquatement. S’il stagne dans l’oreillette, un caillot sanguin peut se former, migrer au cerveau et risquer de provoquer un accident vasculaire cerebral;
  • Flutter auriculaire: ce type d’arythmie s’apparente à la fibrillation auriculaire, bien que les battements cardiaques soient plus structurés et un peu moins rapides dans ce cas, à environ 300 la minute;
  • Tachycardie jonctionnelle : il en existe plusieurs formes. Elle provoque en général de 160 à 200 contractions par minute et peut durer de quelques minutes à quelques heures. Elle survient davantage chez les jeunes et ne met généralement pas la vie en danger. La plus fréquente est la tachycardie joctionnelle  paroxystique ou maladie de Bouveret (une sorte de court-circuit se crée et stimule les ventricules de façon très rapide et régulière). Le syndrome de Wolff-Parkinson-White en est une autre forme. Il survient lorsque des impulsions électriques passent de l’oreillette au ventricule sans transiter par le noeud auriculo-ventriculaire;
  • Tachycardie sinusale: elle se caractérise par une augmentation du rythme cardiaque au-delà de 100 battements par minute. La tachycardie sinusale est normale dans un coeur sain après un effort physique, en cas de déshydratation, de stress, de consommation de stimulants (café, alcool, nicotine, etc.) ou de certains traitements médicamenteux. Il arrive toutefois qu’elle soit le signe d’un problème de santé majeur au coeur, comme une embolie pulmonaire ou une insuffisance cardiaque;
  • Extrasystole auriculaire: une extrasystole est une contraction prématurée du coeur, généralement suivie d’une pause plus longue que la normale. L’extrasystole se glisse parfois entre les pulsations normales, sans altérer leur succession. Il est normal d’en avoir quelques-unes par jour. Avec l’âge, elles sont plus fréquentes, mais demeurent souvent inoffensives. Cependant, elles peuvent être causées par un problème de santé (cardiaque ou autre). L’extrasystole auriculaire prend naissance dans l’oreillette, tandis que l’extrasystole ventriculaire (voir plus bas) provient des ventricules.

D’autres tachycardies surviennent dans les ventricules, c’est-à-dire dans les cavités inférieures du coeur:

  • Tachycardie ventriculaire: Il s’agit d’un battement régulier, mais très rapide des ventricules, allant de 120 à 250 contractions par minute. Elle survient souvent au site d’une cicatrice laissée par une intervention chirurgicale précédente ou de faiblesses dues à des maladies cardiaques. Lorsque les périodes durent plusieurs minutes, ils peuvent dégénérer en fibrillation ventriculaire et nécessiter une intervention d’urgence;
  • Fibrillation ventriculaire: ces contractions rapides et désorganisées des ventricules cardiaques constituent une urgence médicale. Le coeur n’arrive plus à pomper et le sang ne circule plus. La plupart des personnes perdent immédiatement connaissance et requièrent une assistance médicale immédiate, dont la réanimation cardiorespiratoire. Le rythme cardiaque doit être rétabli avec un défibrillateur, sinon la personne meurt en quelques minutes;
  • Extrasystole ventriculaire. Une contraction prématurée peut survenir dans les ventricules. L’extrasystole ventriculaire est plus fréquente que celle d’origine auriculaire. Comme pour l’extrasystole auriculaire, elle peut être anodine dans un coeur sain. Il est cependant nécessaire d’explorer plus loin lorsqu’elle est très fréquente.

Bradycardies, ou diminution du rythme cardiaque

Il y a bradycardie lorsque le sang circule à moins de 60 battements de coeur la minute chez le non sportif. Un rythme cardiaque plus lent que la normale ne met pas nécessairement la vie en danger. Il peut même être le signe d’une excellente santé du coeur. Certains athlètes, par exemple, ont une fréquence cardiaque au repos de 40 battements par minute et ont une forme physique remarquable.

Par contre, dans les cas où le coeur n’arrive pas à alimenter adéquatement les organes en oxygène, on parle de bradycardie symptomatique. Les formes suivantes sont les plus courantes :

  • Dysfonctionnement du noeud sino-auriculaire. Cela cause généralement un battement cardiaque inférieur à 50 la minute. La cause la plus courante est un tissu cicatriciel qui perturbe ou remplace le noeud sino-auriculaire;
  • Bloc auriculo-ventriculaire. Ce défaut de transmission de l’influx électrique (ralentissement, interruptions occasionnelles ou interruption complète) entre les oreillettes et les ventricules cause un ralentissement des battements du coeur.

Causes

Les causes de l’arythmie cardiaque sont multiples et incluent les suivantes 

  • Vieillissement normal;
  • Stress;
  • Abus de tabac, d’alcool, de café ou tout autre excitant; consommation de cocaïne;
  • Déshydratation;
  • Artériosclérose et athérosclérose;
  • Prise de certains médicaments;
  • Broncho-pneumopathies (problèmes de l’appareil respiratoire);
  • Embolie pulmonaire;
  • Insuffisance coronarienne conduisant à un défaut d’oxygénation du tissu cardiaque.

Complications possibles

Certains types d’arythmie augmentent les risques de complications telles que :

  • un accident vasculaire cerebral (AVC);
  • une insuffisance cardiaque;
  • une perte de connaissance(rarement, certains types d’arythmie seulement).

Quand consulter un médecin?

Contactez les services d’urgence sans tarder si vous ressentez des symptômes comme des palpitations, une perte de connaissance, une  douleur à la poitrine ou un manque de souffle, de façon inattendue et inexpliquée.

Cardiologie

Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité en France. Outre le médecin généraliste, le cardiologue suit certains patients dits à risque. S’appuyant sur des examens de plus en plus précis et un arsenal thérapeutique de plus en plus efficace, ce spécialiste prend votre santé très à coeur.

Sommaire
Qu’est-ce que la cardiologie ?
Quels sont les maladies que traite le cardiologue ?
A quel moment consulter un cardiologue ?
Quelles sont les personnes les plus à risque ?
Préparez votre consultation
Comment se déroule la consultation ?
Les mots clés à connaître
La cardiologie en chiffres
Qu’est-ce que la cardiologie ?
La cardiologie concerne l’étude du fonctionnement de l’appareil cardiovasculaire (coeur et vaisseaux) et des maladies qui l’affectent.

Quels sont les maladies que traite le cardiologue ?
Les maladies cardiovasculaires sont très nombreuses. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut néanmoins citer les principales : l’hypercholestérolémie, l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde, la péricardite, l’endocardite, l’embolie pulmonaire, les troubles du rythme…

A quel moment consulter un cardiologue ?
Après consultation de votre médecin généraliste, ce dernier pourra éventuellement vous orienter vers un cardiologue. Dans ce cas seulement, la consultation chez le spécialiste vous sera remboursée.

Quelles sont les personnes les plus à risque ?
Les personnes âgées, les fumeurs ou les personnes souffrant d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de diabète sont plus susceptibles que les autres de souffrir de pathologies cardiaques. La sédentarité et l’embonpoint sont aussi sur la liste des facteurs de risque, ainsi que les antécédents familiaux de cholestérol ou d’infarctus du myocarde.

Préparez votre consultation
Antécédents familiaux : répertoriez qui dans votre famille a été touché par un accident cardiovasculaire, qu’il soit cardiaque ou cérébral ( accident vasculaire cérébral) et à quel âge ;
Données personnelles : apportez pour la consultation vos analyses de sangfaites pendant l’année, indiquant votre taux de cholestérol, de triglycérides, de glycémie et de créatinine. Prenez aussi les résultats de vos analyses d’urine ;
Traitement médical : listez les médicaments qui vous sont régulièrement prescrits.
Comment se déroule la consultation ?
La consultation dure en moyenne une demi-heure. Après avoir interrogé le patient sur ses antécédents familiaux et personnels, le médecin passe à l’examen. Il commence par la prise de la tension artérielle puis fait passer un électrocardiogramme. Grâce à cet examen, le médecin a une image électrique du coeur et détecte éventuellement des troubles de son rythme (arythmie) ou la trace d’un ancien infarctus. Il peut aussi tester la santé du patient par des exercices physiques. Si besoin est, le cardiologue prescrit une échographie cardiaque pour évaluer l’état des valves, ou une échographie vasculaire pour dépister une sténose (rétrécissement des artères). D’autres examens existent aussi : scanner, angiographie, Imagerie par résonance magnétique (IRM), scintigraphie, coronarographie…

Les mots clés à connaître
Le péricarde, le myocarde et l’endocarde sont les trois tissus du coeur de l’extérieur vers l’intérieur. L’endocarde est donc le tissu le plus profond, en contact avec le sang des cavités des deux oreillettes et des deux ventricules ;
Les ventricules et les oreillettes sont les deux paires de cavités du coeur. L’oreillette gauche reçoit le sang oxygéné par les poumons, elle l’envoie au ventricule gauche qui l’expulse vers toutes les cellules du corps via l’aorte. Le sang moins oxygéné revient au coeur par la veine cave au niveau de l’oreillette droite. Le sang est envoyé au ventricule droit puis à l’artère pulmonaire qui envoie le sang se charger en oxygène dans les poumons.
Pour en savoir plus sur l’anatomie du muscle cardiaque, découvrez notre article  » Le coeur, cette pompe extraordinaire ».
L’insuffisance cardiaque est l’incapacité de l’un ou l’autre des ventricules à assurer le débit sanguin nécessaire aux besoins de l’organisme ;
Les antihypertenseurs sont utilisés pour rétablir une tension artérielle (TA) normale en cas d’hypertension. Cette classe de médicaments regroupe un très grand nombre de substances aux modes d’action variés ;
Les hypolipémiants sont destinés à normaliser les taux de lipides sanguins. Les lipides concernés sont le cholestérol et les triglycérides. Lorsque leurs taux sanguins sont augmentés, le risque de maladie cardiovasculaire est considérablement augmenté. Il est donc impératif de traiter pour ramener les taux sanguins à des valeurs normales ;
L’infarctus du myocarde est défini comme une diminution de l’apport en oxygène aux cellules du muscle du coeur, responsable de la mort de ces cellules et donc de la destruction d’une partie du muscle cardiaque.
La cardiologie en chiffres
Avec 180 000 morts par an, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès des Français ;
Le risque cardiovasculaire chez un gros fumeur est multiplié par 8,5 et décroît avec l’arrêt du tabac ;
L’hypertension artérielle touche près de 15 à 20 % de la population adulte française ;
500 000 Français souffriraient d’insuffisance cardiaque ;
5 000 cardiologues exercent en France
Rappelez-vous que si vous ressentez la moindre douleur thoracique et surtout si la douleur se propage au bras gauche ou la mâchoire, appeler tout de suite le 15 et non pas votre médecin traitant.